Jour 18 - 25 : Une semaine à Cuba

Nous étions parti avec une image idyllique de Cuba avec ses vieilles voitures américaines qui nous donne l'impression de voyager dans le temps, ses musiques dansantes, ses eaux turquoises et ses grandes plages de sable blanc. Nous n'avons en aucun cas été déçu sur cet aspect. En effet, Cuba, a de magnifiques plages, récifs maritimes, et un patrimoine architectural très bien conservé. En revanche, nous avions négliger l'influence du régime politique sur le quotidien et la vie des Cubains. Nous avons essayé, à travers cette semaine à Cuba, de vivre comme les cubains. En résumé, la GALÈRE.

On vous explique, Cuba, a aujourd'hui un régime Communiste qui implique, culte du chef, propagande, fermeture sur le monde extérieur (aucun réseau ni connexion internet), rationnement des denrées alimentaires et on en passe... Si bien qu'il devient vite compliqué de trouver des vivres. Trouver une bouteille d'eau ou un paquet de biscuit relève de l'exploit.

De plus, en tant que touristes, il est quasi impossible de vivre comme un cubain car il y a une monnaie pour les touristes et une pour les cubains. Si on veut manger dans la rue comme les cubains, c'est impossible car seule la monnaie locale est acceptée. De plus, une certaine censure est administrée au sein du pays, impossible d'aborder la politique avec les cubains.

Par ailleurs, se déplacer est également compliqué. Il y a bien de belles voitures à Cuba, mais ce sont les plus riches qui y ont accès car c'est très cher. La plupart de la population ne possède pas de voiture. Le réseau de bus est également moindre et donc pris d'assaut par les touristes (il faut s'y prendre à l'avance pour les billets). Il existe également ici un bus pour les cubains et un pour les touristes.

A nos yeux et selon ce que l'on a vécu pendant cette semaine, la population locale n'est pas franchement accueillante. Bien avant d'être un touriste, on est une pompe à fric. Toutes les techniques sont bonnes pour récupérer de l'argent, ce qui en soit peut se comprendre car ils n'ont vraiment rien, mais ils n'ont pas l'art et la manière de le faire pour qu'on ai envie de leur en donner (sollicitations intempestives...). On a trouvé la population de façon générale très individualiste, c'est chacun pour soi. Les seuls cubains rencontrés qui étaient sympathiques avaient tous un intérêt économique derrière (personne des casas, serveurs...). Après ça reste notre point de vue lié à notre ressenti.

La cuisine Cubaine va de paire avec le fait qu'ils n'aient rien. Il n'existe pas franchement de spécialités. Nous avons eu quelques mésaventures culinaires non glorieuses.

Ce fut un pays extrêmement dépaysant, avec une perte totale de repère. C'est un pays où le temps s'est arrêté en 1960, à l'image de sa façon de faire, de ses cabines téléphoniques, de ses vieilles voitures etc.. Cuba est un pays qui ne nous a pas laissé indifférent et que l'on est pas prêt d'oublier.

En conclusion, et ce qui est le plus important à retenir de tout ça, c'est que Cuba reste un très beau pays avec des paysages et un passé incroyable qui expliquent la situation dans laquelle il se trouve aujourd'hui. On aurait surement beaucoup plus apprécié notre séjour si la population avait été accueillante et bienveillante à notre égard. Avec du recul, nous aurions surement fait autrement pour ce pays, qui nécessite beaucoup d'anticipation et surtout plus de temps car c'est une grande île pleine de richesses. La confrontation et notre regard sur ce pays nous à fait réaliser la chance que nous avons de vivre en France, ou la liberté d'expression est un droit fondamental.

PS : Plus de photos dans la galerie photo, dossier Cuba ;)